En marche

Commissariat : Mélanie Perrier

Mar 2009

DU 30 MARS AU 10 AVRIL 2009

Artistes : Ici même – Mathias Poisson – Gustavo Ciriaco & Andrea Sonnberger
Qu’ils s’attachent aux espaces naturels ou à l’exploration urbaine, ces artistes travaillent à meme les pas, consièrent la marche comme une manière d’appréhender le monde entraînant la pensée et articulant le regard.
Workshop en 3 sessions / 3 marches par jour / Exposition permanente de Dessins de Promenades / Lectures performatives.

Fruit de 2 ans de travail, le projet EN MARCHE a enfin vu le jour.
Pendant 2 semaines, une série d’expériences artistiques hors les murs, a été proposées ancrées aux pratiques contemporaines de la marche et de la déambulation. Cet événement a été l’occasion de déployer ensemble des expériences sensibles de dérives, d’éprouver des temps différents, des écoutes actives, d’envisager une “particip-action”, des MARCHES publiques et de dégager les enjeux de ces démarches, notamment à l’orée des mobilisations universitaires et étudiantes actuelles. La galerie est devenue en fonction des démarches un point de rendez vous, un laboratoire de transmission, un lieu d’accrochage, d’écoute, de discussions rassemblant étudiants, habitants du quartier, artistes, professionnels de la culture. Toutes les sessions ont été compléte.
Quelle action peut etre en jeu dans la mobilité ? Comment cette mobilité affecte la création artistique contemporaine ? Comment la marche peut se poser comme un mode d’appropriation d’un territoire ?

En partenariat École Doctorale ARTS de l’Université de Paris 1 : Une équipe de 15 jeunes chercheurs s’est constituée spécialement autour de cette opération, issus des Arts Plastiques, de l’Esthétique, de la philosophie de l’art, de la géographie/étude du paysage( rassemblant 2 Universités et 6 Laboratoires de recherches).

Ensemble, ils ont traversé ces expériences artistiques, imaginé et réfléchi aux formes possibles de transmissions. Le “Laboratoire de transmission” a été un espace permanent dans la galerie qui a recueilli au fil des jours les formes élaborées par l’ équipe et tous les participants.

WORKSHOP ICI MÊME

Ici même a proposé dans le cadre de l’exposition, un dispositif ouvert et partageable construit autour de 3 sessions de Workshop. Occasion de déployer ensemble des expériences sensibles de dérives, d’éprouver des temps différents, des écoutes actives, d’envisager une “particip-action” publique et de dégager ensemble les enjeux de ces démarches. Certains de nos outils exploratoires seront disponibles sur place !
Parallèlement aux sessions de Workshop, Ici Même installera un mobilier mobile de documentation déployé dans l’espace de la galerie. Ce module proposera de la documentation textuelle, vidéo, sonore, sur les expériences déjà élaborées par le collectif, et celle en cours dans le cadre de l’évènement. 

MARCHES de GUSTAVO CIRIACO & ANDREA SONNBERGER

Here whilst we walk-Paris

2 à 3 marches par jour seront proposées par ce duo d’artiste. Ballades Insolites collectives selon un trajet élaboré spécifiquement dans le XVe arrondissement de Paris. Here whilst we walk est un projet tentaculaire qui investit par une promenade silencieuse en groupe les possibilités de peupler l’espace urbain par une autre politique de division et de perception. Partant pour une promenade à l’aveugle, mais sensible, le public est invité à imprimer sa propre présence en temps réel dans l’espace urbain et parmi les piétons , dans un contact où l’endroit est toujours déplacé.

Mise en forme, mise en lien d’un groupe autour, à l’intérieur d’un élastique. Encerclé, regroupé, mise ensemble pour un temps. ce groupe consolidé, cet essaim en mouvement s’est déplacé dans l’espace urbain, selon un trajet délimité par les artistes.Une marche dune heure a scellé notre inscription. Le groupe s’est ensuite essaimé, envolé et échappé par des cerfs volants.

MATHIAS POISSON

Pour l’occasion il propose un choix de cartes subjectives et de partitions de promenades à interpréter dans la ville. Cette exposition rassemble des œuvres crées dans des contextes et des rythmes très différents (création chorégraphiques in situ, résidences de recherche, dessins improvisés, cartes éditées). Elle fabrique une mosaïque d’images et invite le visiteur à reconsidérer sa propre perception du déplacement, à observer ses trajets, ses repères dans la ville et dans ses habitudes quotidiennes.