Dance on camera

Commissariat : Mélanie Perrier, avec la collaboration de Ghislaine Perichet

Mar 2008

DU 31 MARS AU 18 AVRIL 2008

Résolument tournée vers les croisements entre la danse, le cinéma et les arts plastiques, l’exposition accueillera une sélection internationale de vidéos et courts métrages de danse. Devenant membre du tour mondial du Festival de New York DFA, l’exposition entendra poser la question de la spécificité des images construites avec et à partir de la danse contemporaine. 

Une dizaine de films (vidéos, courts métrages, installation) seront proposés, rassemblés en 3 programmes thématiques : 

PROGRAMME 1 : « Hors scène : Danse en architecture » 

Panorama Roma du collectif ZimmerFrei,(Italie), 2005, 12m
Flying Lesson de Phil Harder and Chameckilerner, (USA), 2007 ; 4’37m Carbon Minoxide de Kaori Ito ,(France) 2004, 6.48m
The cost of living de Lloyd Newson,(Angleterre), 2004, 34m
Petit vocabulaire Danse / architecture, de Julie Desprairies 20m 

PROGRAMME 2 : « Histoires de danse(s) : Films dansés »
Babel de Peter Sparling, (USA), 2005, 7:22m The Peter Sparling Dance Company Here After de Wim Vandekeybus, (Belgique), 2007 ; 65m Ultimavez Fragmentation de Suzon Fuks, (Australie), 2007 ; 5.8m Igneous
Aprop de Aitor Echeverria, (USA), 2007 ; 7m 

PROGRAMME 3 : « Face a face : Danse et cinéma » 

Pavillon Noir / Dark Side (2007) de Pierre Coulibeuf Installation conçue spécialement à partir du film 35mm. 

WORKSHOPS Vitrines a investir, images a suivre 

Parallèlement aux projections continues, des invitations intitulées Vitrines à investir, images à suivre ont été adressées à des chorégraphes. Au sein de workshops avec des étudiants, elles expérimenteront les questions de la chorégraphie et de ses images de manière “in vivo” et in situ. 

Catherine Contour, Julie Desprairies et Micheline Lelièvre ont accepté l’invitation et ont imaginé 3 formes différentes d’intervention au cours de l’exposition. Les vitrines de galerie deviendront ainsi le terrain d’expérimentations filmées et retransmises sur moniteur. 

Micheline Lelièvre

Se mettre en vitrine Qu’est-ce que l’on donne à voir et comment L’enjeu ici serait celui de se mettre en vitrine, ceci en tant que corps en mouvement. Pas tant de danser que d’être présent à son corps et à ce qu’il renvoie, à son image perceptive. Activation quotidienne tous les jours pendant l’exposition. 

Catherine Contour : L’ Observatoire/atelier du regard

En vitrine : Film Sur Autoportrait aux jardins de Barbirey, 2003

Un tableau en mouvement, accroché au mur du fond dans la vitrine. La lenteur de l’action filmée et les panneaux titres ponctuant le film permettent aux passants de saisir des images-indices -plutôt qu’une action précise ou un message- au gré et au rythme de leur propre circulation. Chacun, différemment, devient collectionneur. 

L’Observatoire/atelier du regard offrira à chacun des outils pour questionner sa manière de regarder un corps en mouvement dans un contexte donné. Il permettra d’élaborer une liste de questions à partir d’exercices simples. Workshop + Performance Autoportrait en aveugle

L’accompagnement de l’autoportrait par plusieurs « filmeurs » complices pourrait renvoyer à chaque spectateur la question de son propre regard. En déléguant à chacun, miroir, le soin de « réfléchir », l’autoportrait en aveugle se construirait en improvisation dans le moment de sa mise en regards avec pour sol le faisceau de ces regards.

Julie Desprairies invite Elise Ladoué & Felicia Atkinson (association Gingembre)

Face au petit vocabulaire danse/architecture, Julie Desprairies invite l’association gingembre à réagir en temps réel dans la vitrine de la galerie Michel Journiac. Comment regarder avec le corps ? Peut-on comprendre et faire comprendre en simultané ? Proposer alors une solution par la digression, où le vocabulaire apparaît comme autant de pistes et de suggestions pour de nouveaux états plastiques et chorégraphiques. Avec les moyens simples et quotidiens chers à l’association gingembre, et ce qu’implique comme rapport une télévision dans une vitrine, les deux jeunes artistes proposent une méthode dans la méthode, un repositionnement à l’image des post-its : jouer avec les dimensions, de l’espace de la danse à celui de la vidéo, à celui de la galerie et du papier.